Saviez-vous que la rénovation énergétique des copropriétés est devenue une priorité nationale ? Avec l'augmentation des exigences environnementales et les nouvelles réglementations, le rôle du syndic de copropriété s'est considérablement élargi. Mais quelles sont exactement ses obligations dans ce contexte ?

Diagnostic et planification : des étapes cruciales

Le syndic de copropriété a pour première mission d'organiser un audit énergétique, essentiel pour évaluer la performance actuelle de l'immeuble. Ce diagnostic, dont le coût varie entre 500 et 2 000 euros pour un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), et entre 2 000 et 10 000 euros pour un Diagnostic Technique Global (DTG), est la pierre angulaire de toute rénovation. Sur la base de ces diagnostics, le syndic doit élaborer un plan pluriannuel de travaux, un document stratégique qui planifie les rénovations sur une décennie, avec un coût moyen compris entre 3 000 et 15 000 euros.

Rôle actif du syndic dans la gestion des travaux

Une fois le plan établi, le syndic joue un rôle clé dans la mise en œuvre des travaux. Il doit non seulement présenter les résultats des audits aux copropriétaires, mais aussi animer les débats lors de l'assemblée générale pour voter les travaux nécessaires. Les travaux d'isolation, par exemple, peuvent coûter entre 80 et 120 euros/m² pour les murs extérieurs, et entre 20 et 60 euros/m² pour les combles. En outre, le syndic perçoit des honoraires spécifiques pour la gestion de ces travaux, généralement compris entre 5 et 10 % du montant total.

Assurer la pérennité des améliorations énergétiques

Après la réalisation des travaux, le syndic doit garantir la pérennité des améliorations énergétiques. Cela passe par la mise en place de contrats d'entretien pour les équipements installés, tels que les chaudières collectives, dont les coûts annuels varient entre 2 000 et 5 000 euros. De plus, le syndic doit rester en veille technologique pour adapter les solutions énergétiques aux nouvelles normes et innovations.